Annette Peacock est une artiste qui déconcerte avec son approche mélodique et sa rythmique singulière. Bien évidemment, elle ne fut et ne sera sûrement jamais une vedette populaire, mais devint au fil des ans une icône de l’underground. En 1970, sur son premier album, I’m the One, le synthétiseur Moog est utilisé de façon novatrice pour le traitement de sa voix. En 1978, avec son deuxième album solo, X-Dreams, Annette délaisse ce procédé qui fit histoire au sein de l’avant-garde musicale. Néanmoins, sans l’utilisation de ces sonorités de synthèse, elle livre sa poésie de façon encore plus percutante et déroutante. Bien que plusieurs styles se croisent sur cet album très expérimental, il en demeure un de chansons jazz-rock. Il s’impose sans contredit comme un incontournable de la grande liste des albums de l’underground.

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